Algoscope, 6ème au Data Challenge, concours d’envergure internationale

Le Data Challenge en imagerie médicale sur les biopsies du col de l’utérus, co-organisé par la Société Française de Pathologie (SFP), le Health Data Hub et le programme Grand Défi « Améliorer les diagnostics médicaux à l’aide de l’Intelligence Artificielle », s’est disputé entre le 10 septembre et le 29 octobre dernier. C’est la première fois qu’un concours d’envergure internationale est organisé sur ce sujet. En effet, 547 compétiteurs ont rejoint le challenge et l’excellent niveau de performance des algorithmes développés va permettre une amélioration du diagnostic des cancers du col de l’utérus. En France métropolitaine, le cancer du col de l’utérus représente la 12ème cause de mortalité par cancer chez la femme.

Algoscope est une start-up innovante en e-santé fondée par deux médecins : Soufiane Azdad, pathologiste et Samy Dahmani, biologiste, incubés à l’Incubateur/Accélérateur d’Amiens Cluster. Elle a pour but d’améliorer les pratiques de la médecine de laboratoire à travers la réalisation d’innovations de rupture.

Le cœur d’activité d’Algoscope consiste en la production de solutions logicielles et matérielles notamment autour de 3 axes :

  • La numérisation et valorisation des données habituellement non exploitées.
  • La mise en place de solutions à base d’Intelligence Artificielle pour assister les soignants dans leurs tâches.
  • L’amélioration de la précision et de la rapidité des diagnostics.

Avec un score de 92,5%, Algoscope est arrivé 6ème sur 547 participants du monde entier et fait partie des 12 seuls à avoir un résultat supérieur à 90%.

Remise des prix le 24 novembre 2020

Les lauréats du challenge seront récompensés à l’occasion du Carrefour Pathologie. 25 000 euros seront versés aux meilleurs compétiteurs souhaitant partager leur algorithme en open source. Vous pouvez vous inscrire au congrès de la SFP, qui se déroulera à distance, en cliquant ici.

Enogrid

Enogrid intervient sur le secteur des énergies renouvelables, plus précisément sur le sujet de l’autoconsommation collective (fait de consommer à plusieurs l’électricité que l’on produit soi-même). Le terme d’autoconsommation collective a été défini dans la réglementation française courant 2017. Enogrid s’est lancé début 2018 pour répondre aux nouvelles problématiques qu’elle implique et aider les premiers porteurs de projets. Le siège de la société est à Paris et l’équipe technique à Grenoble.

Benjamin Berthou et Rémi Bastien (ingénieurs en énergie) et Thibault Rihet (ingénieur en développement informatique), co-fondateurs d’Enogrid, sont respectivement directeur des opérations ; directeur commercial et directeur technique.

La proposition de valeur d’Enogrid se résume à aider les différents publics à développer et à exploiter leurs opérations d’autoconsommation collective. Cela passe notamment par :

  • Les formations : donner les clés aux futurs porteurs de projets pour qu’ils puissent mener à bien le développement de leur projet.
  • L’accompagnement opérationnel : Enogrid accompagne les porteurs de projets, en complément des bureaux d’études, sur la mise en place d’une opération d’autoconsommation collective.
  • La solution logicielle : outil de gestion pour l’autoconsommation collective (plateforme web où les participants ont chacun accès à une session d’informations dédiée avec leurs données personnelles).

Enogrid accompagne tous types de porteurs de projets en lien avec l’autoconsommation collective. Aujourd’hui, la start-up travaille principalement avec les collectivités et les bailleurs sociaux qui jouent le rôle de prescripteur et développent les premiers projets. Pour autant, ce modèle pourrait s’adapter à une pluralité de profils. Quel que soit l’utilisateur de l’autoconsommation collective, l’objectif reste le même : regrouper des acteurs au sein d’une communauté énergétique afin de mieux maîtriser sa production et sa consommation d’énergie.

Malgré un certain attrait pour le sujet de l’autoconsommation collective, certains freins socio-culturels et économiques persistent. Néanmoins, de nouveaux cadres juridiques aux échelles européenne et nationale laissent entrevoir des perspectives plus attractives pour le développement de l’autoconsommation collective et les mentalités devraient ainsi rapidement évoluer à cet égard.

Interview de Rémi Bastien

Quelles ont été vos motivations pour passer le cap de l’aventure entrepreneuriale ?

Benjamin et moi sommes deux ingénieurs en énergie, nous nous sommes connus sur les bancs de l’école. Nous voulions travailler dans le développement des énergies renouvelables. Nous avons commencé notre vie professionnelle dans le domaine de l’énergie, puis en 2018, l’envie de retourner vers les énergies renouvelables est revenue en parallèle d’une envie entrepreneuriale forte. Un autre sujet nous tenait à cœur : l’économie du partage (coworking, covoiturage…) qui se développe de plus en plus. Nous nous sommes alors demandé dans quelle mesure on pouvait l’appliquer à l’énergie et l’électricité : pourquoi ne pas faire de partage d’électricité ? Le projet Enogrid a ensuite maturé. Puis, Thibaut est venu se greffer très rapidement au projet pour développer la solution logicielle. De son côté, il avait envie d’associer la technologie avec la transition énergétique.

Qu’attendez-vous de l’accompagnement de l’Incubateur/Accélérateur d’Amiens Cluster ?

Nous avons intégré l’accélérateur thématisé « ville autonome en énergie » en juillet 2020 suite au comité d’engagement du 17 juin. L’attente principale consiste à bénéficier de l’écosystème de l’accélérateur. Notamment le lien avec la ville d’Amiens et son ambition de ville autonome en énergie qui rejoint totalement notre positionnement. Puis, le programme d’accompagnent nous intéresse et il répond à des besoins spécifiques. C’est toujours intéressant d’avoir à disposition une boite à outil et ses ressources.

Que représente pour vous le fait d’avoir été retenu lors du comité d’engagement du 17 juin dernier ?

Nous sommes très contents d’avoir intégré l’accélérateur d’Amiens Cluster, c’est intéressant pour nous de se faire accompagner par un acteur local. Nous étions déjà en lien avec le CD2E auparavant, mais nous souhaitions réellement intégrer l’écosystème des Hauts-de-France. D’autant plus qu’aujourd’hui, c’est dans les Hauts-de-France qu’il y a le plus d’autoconsommation collective en France.

Quelles sont les prochaines étapes de votre développement ?

Du fait du contexte actuel, nous rencontrons quelques ralentissements liés au télétravail de la majorité de nos interlocuteurs. Cependant, étant donné notre typologie de clients, nous avons la chance que notre activité ne soit pas impactée. Les prochaines étapes pour Enogrid sont les suivantes :

Le lancement d’un projet de recherche au sein d’Enogrid pour traiter un sujet très technique de l’autoconsommation collective ;

Le démarrage d’un premier contrat cadre pour 4 ans sur un département. C’est une grande avancée pour nous car cela nous donne beaucoup de visibilité. On se rend compte que l’on a passé le cap de l’expérimentation et que certains acteurs cherchent maintenant à massifier l’autoconsommation collective. C’est une évolution positive du marché ;

Continuer à développer notre plateforme web en analysant les retours des premiers utilisateurs avec l’objectif de simplifier au maximum la gestion et le suivi d’opérations d’autoconsommation collective mais aussi de développer de nouvelles fonctionnalités.

Présentation des projets de la nouvelle promotion de l’Incubateur / Accélérateur

Le 10ème comité d’engagement de l’Incubateur / Accélérateur d’Amiens Cluster s’est déroulé 02 décembre dernier en virtuel, en présence d’un jury composé d’acteurs locaux de l’entreprenariat et de l’innovation.

Le programme d’accompagnement est composé : de 160 heures de formations aux enjeux et outils de l’entrepreneuriat, d’un programme de mentorat individuel, d’un accompagnement personnalisé par le manager de l’Incubateur / Accélérateur et les managers sectoriels , de l’accès à un réseau entrepreneurial dynamique qui favorise les opportunités d’affaires et de la visibilité à travers les différents outils : évènements, réseaux sociaux, lettre d’informationsyearbook.

 

« Une promotion proposant des solutions innovantes et pertinentes pour notre territoire, répondant ainsi aux enjeux de la crise actuelle »

Jean Denis Blanc, Manager de l’Incubateur / Accélérateur d’Amiens Cluster

 

Zoom sur les projets retenus pour le programme d’incubation :

CareLabs est un parcours qui optimise la performance individuelle et collective en entreprise en engageant tous les acteurs. Notre offre vise trois impacts, porté par un univers de ressources en ligne : le coaching des acteurs clés, des sessions individuelles et des actions collectives de sensibilisation

 

JOB BOARD TÉLÉTRAVAIL  souhaite mettre en place Work at Home (WAH), une plateforme d’offres d’emploi spécialisée en télétravail, et nous placer dans le top 3 des jobboards spécialisés dans ce domaine sur le marché français d’ici 5 ans.

Internet est un marché (au sens économique) trop vaste : l’offre et la demande peuvent coexister sans se rencontrer. Grâce à l’IA, nous voulons permettre ce matching qui serve aux entreprises et consommateurs. La génération de profit est tournée vers la préservation de biens communs : la nature.

Zoom sur les entreprises retenu pour le programme d’accélération :

Santé

Algoscope est une startup en e-santé fondée par des médecins, un biologiste et un pathologiste. Elle a pour objectif d’améliorer les pratiques de la médecine de laboratoire en produisant des solutions logiciels et matériels. Ces solutions ont pour but l’optimisation et l’automatisation des différentes tâches des médecins.